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dessin humouristique de Rolandaël

Des milliers de tableau prennent place dans des galeries, des dizaines et des dizaines d’objets sommeil derrière des vitrines. Le musée, avant même d’être un lieu d’exposition ouvert au public, est un lieu de conservation pour de nombreux éléments du patrimoine.

Si les artefacts et objets d’art ont trouvé une place pour leur postérité, il ne faut pas non plus oublier leur passé.

C’est pourquoi il nous paraissait important, en tant qu’étudiant en Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Paris 1, de consacrer nos écrits au chemin que parcours les œuvres d’art avant leurs expositions et leurs conservations.

En effet, nous ne devons pas omettre que toute les collections dont les musées ont fait l’acquisition sont tributaires des découvertes préalables. Ces découvertes (hormis pour les objets et les tableaux d’époques les plus récentes) sont souvent dû aux fouilles archéologiques.

On peut donc  se demander comment s’organise le passage de la découverte d’un objet à son arriver dans un musée. L’évolution de cette pratique entre le XVIIIème et le XXIème siècle.

Le blog se consacrera tout d’abord a l’étude d’un cas particulier: le vase françois qui permettra de développer tous les aspects de notre problématique. Il nous permettra d’aborder son contexte de DECOUVERTE, son entré dans le PATRIMOINE CULTUREL , ses DEPLACEMENTS et son LIEU D’EXPOSITION actuel. Soit l’ensemble des sujets auquel le blog veut se consacrer.

Puis, nous prendrons pour chacune des étapes un cas significatifs:

  • la découvertemasque de Touthankamon
  • le cheminement :  la frise des archers exposé aujourd’hui au Louvre
  • les déplacements :  le masque de Malinaltepec , en exposition temporaire au Quai Branly
  • le rôle des musées et les lieux d’exposition permanent :  la Joconde.

Afin de montrer l’évolution du cheminement de l’objet d’art, nous consacrerons également des articles à l’évolution des pratiques et des législation  archéologiques et muséales, en montrant quelles conséquences cela peut avoir sur les objets.

l'archéologie face à la culture numérique

 

Nous le savons tous et l’avons depuis longtemps avoué, le numérique a pris une place importante voir dominante dans notre société. Pour nous, étudiant né dans les années 90 et de la génération internet, les ordinateurs et le Web font partis intégrante de notre quotidien.

Reste à savoir en quoi cette culture du numérique peut influer notre travail dans le domaine de l’archéologie et du l’histoire de l’art. C’est pourquoi nous voulons vous présentez dans cette article le dialogue de deux d’entre nous, débatant sur les mutations de la culture à l’heure du numérique…

*En tant qu’étudiants, nos recherches passent souvent par de longue heures heure en bibliothèque. Ici pas de numérique, mais seulement des livres, parfois d’ édition assez ancienne et contenant pour tous des informations précieuses.. Pas sur de trouver la même chose sur internet…

#En faite, on fait tous même sans l’avouer forcement une partie de nos recherches sur internet, via des bases de donner tel que Joconde, Persée et même Wikipédia.

*Mais nous connaissons tous la grimace des professeurs face à l’emploi de ce site..

#C’est vrai mais internet reste quand même un outil indispensable et la numérisation d’ouvrage nous évite de nombreux déplacement et nous permet également d’avoir accès à des ressources que nous ne pouvons pas atteindre avant le doctorat.

*C’est vrai que la numérisation est une bonne chose, elle permet de rendre plus accessible la culture à tous, car les ouvrages comme les entrées de bibliothèque sont payante. En plus des livres, les œuvres d’art et les tableaux sont également mise en ligne sur les sites internet des musées. Et d’ici trois ans, tous les musées de France devront avoir référencé l’ensemble des biens qu’ils possèdent. Ce récolement national va permettre de connaître avec exactitude le patrimoine français. Depuis quelques années les résultats de ces récolements sont versé sur la base de donnée Joconde.

# Mais est ce que sa n’abime pas les œuvres de les numériser ? N’y-a-il pas des risques ?

*Beaucoup moins que les déplacements pour les transferts d’œuvres et les prêts pour des expositions permanentes ! En plus cela permet de rendre accessible le contenue des musées à tous ! Même pour ceux qui ne peuvent pas aller jusqu’à Londres, Paris, New-York… Et en plus, même les collections des petits musées pourront être mis en avant.

#Mais à long terme, si toutes les œuvres sont disponibles sur internet grâce à la culture numérique, que va devenir la culture matériel ? Que se passera-t-il pour les musées ? Seront-ils désertés ?

Nous vous laissons méditer sur cette question… En espérant, à travers ce blog, avoir suscité en vous un certains intérêt pour la culture et une affection pour les œuvres d’art.
Et n’oubliez pas que, la culture, qu’elle soit numérique ou matérielle est accessible à tous. Que notre patrimoine est partout, dans les plus grands musées comme peut-être au bout du chemin que vous traversez. Alors bonne route !

Sur le site de Tel Dor près de la mer Méditerranée  entre Hadera et Haîfa en Israêl, un portrait d’Alexandre le Grand a été découvert gravé sur une pierre précieuse. Cette pierre a été retrouvée lors de fouille archéologique dans un niveau de période hellénistique de Tel Dor… la suite ici

Alexandre le Grand

Il est bien sympathique de consacrer des publications aux œuvres d’art et aux expositions!! encore faut-il savoir ce que les musées conversent!!

Pour les plus frileux, ou les plus septiques, il nous paraissait indispensable de vous donner un avant goût de ce que peuvent contenir les musées français.

Pas d’exemple plus parfait que le Louvre, qui en tant que musée universel, nous montre à la fois la grande diversité des œuvres exposées dans les salles, la beauté et l’étendue des salles d’expositions, sans oublier les œuvre qui seront bientôt retiré des murs au profit d’expositions temporaires…

Bonne visite virtuelle…

La question des visites virtuelles justement! C’est un phènomène qui se dévellope de plus en plus.

  • Du côté des musées:

Les sites des musées sont de plus en plus élaborés et semble faire l’objet d’un traitement particulier et poussé. Ils permmettent d’entrevoir de manière virtuelles les objets exposés, mais également de préparer les visites.  En effet, les plans des différentes salles sont souvent exposés et les sites proposent même d’imprimer des parcours thématiques qui permettent d’avoir de nouvelles approches des expositions.

On peut y retrouver des informations sur les objets d’art les plus valorisant pour le musée, mais seul les plus attractifs pour les visiteurs sont souvent mise en avant.

Ces sites sont également l’occasion de mettre en avant les évenements entourant le musée et notament les mécènes.

Si le site du musée du Louvre semble le plus accesible à tous point de vue ( lisibilité, recherche, préparation de visite, informations sur les oeuvres, mécénat..), d’autres sites sont beaucoup plus difficile d’accès.  En effet le site du musée du quai Branly manque de clareté et donne de multiples informations qui semblent parfois bien loins des oeuvres. Le site du musée d’Orsay ne permet pas d’obtenir des informations nombreuses sur des oeuvres en particulier mais s’axe d’avantage sur ses actualités.

Ces grands musées ont tous la qualitée et la chance de pouvoir mettre en place un site internet à part entière. De nombreux musées ne disposent pas de cette resource et sont rattachés à des mairies qui ne donnent que les horaires d’ouverture et autres informations d’ordre partique qui, bien que nécessaire reste assez maigre.  Une page du ministère de la culture liste l’ensemble des musées nationnaux de l’hexagone et il est facile de voir que beaucoup d’entre eux ne sont que très peu référencés sur internet. Les musées et monuments parisiens sont quand même les mieux servis comme le montre le site de la ville de paris.

  • du côté de l’archéologie

Les archéologues aussi se mettent à internet et au visite virtuelle de chantier. Ces vidéos ou autres ressources numériques leurs servent de manière personnelle dans leur travail quotidien. Elles permettent d’élaborer des axonométries, des hypothèses de reconstitutions.

Mais ces vidéos servent également à la mise en avant du métier d’archéologue vis à vis du public et à la valorisation des chantiers urbains parfois incompris par les riverains. Actuellement, les fouilles se déroulant dans le centre ville d’Orléans ont fait quelques frayeurs aux orléannais qui ne pensaient pas marcher depuis des années sur des sépultures. On peut parfois leurs repocher une approche un peu trop naïve, visant à se mettre à la porté d’un public parfois totalement novice ou scolaire. Il est cependant possible de trouver des vidéos d’archéologie expérimentale qui sont beaucoup plus spècialisé.

Décidement, l’heure est au retour des oeuvres dans leurs pays d’origines!!!

Après l’Egypte, c’est au tour de la Nouvelle-Zélande de ce voir restituer des Têtes Maories jusque là conservé par le musée de Rouen.

Têtes maories restituées à la Nouvelle-Zélande

Têtes maories restituées à la Nouvelle-Zélande

La décision a été prise via le vote du Sénat, après présentation du projet par Fréderique Mitterand.  La France et le monde la culture semble donc prendre un nouveau tournant quand à ses positions sur le retour des oeuvres dans leurs pays d’origines.

=> Mais comme le souligne certains commentateurs du site Patrimoine en  blog, le gouvernement Néo-Zélandais a-t-il rééllement une légitimité à demander la restitution de ces têtes alors qu’il fut lui même à l’origine de l’élimination de nombreux Maoris?

=>Cet article se rattache à des publications que nous avons déjà effectué sur le problème du retour des oeuvres égyptienne dans leurs pays d’origine.  Il a pour but de montrer que ce problème, souvent rattaché à l’Egypte et à la Grèce avec le problème des frises du Parthénon conservé à Londres est en fait un problème beaucoup plus vaste s’étendant au patrimoine mondial.

Les analyses génétiques récentes effectuées sur  différentes momies dans le cadre des recherches sur la généalogie du pharaon Toutankhamon ont montré que ca mère ne serait pas la reine Néfertiti… la suite ici

et

Vases canopes du pharaon Toutankhamon (vases recevant les oragnes lors de la momification)

Le premier article décrivant ces informations à l’avantage d’être accès sur l’aspect scientifiques du phénomène, tout en se mettant à la portée des lecteurs avec de nombreuses explications de termes scientiqiques. Il met également en valeur le chef des antiquitées egyptienne, un peu trop présent dans la presse des derniers mois.

Le second article permet de remettre la recherche sur Toutankhamon dans son contexte. En plus,il fait un résumé bref de la biographie de ce pharaon. Il semble plus sérieux et précis que le second article, mais son rédacteur reste inconnu du grand public.

Le troisième site que nous vous proposont est une base de donné que nous apprécions particulièrement. Celle-ci à l’avantage de posséder de nombreuse illustrations. Comme le second article, elle donne une biographie assez complète du Pharaon et référence surtout  l’ensemble des artefacts liés à Toutankhamon. En revanche, ces actualités sont peu nombreuses, mais toujours plaisante!

Buste de Néfertiti

Organisée les 7 et 8 avril au Caire par le chef du Conseil suprême des antiquités égyptien Zahi Hawass, la conférence internationale sur la restitution des antiquités «volées» remue le monde culturel. Sept pays demandent que des oeuvres leur soient restituées, du buste de Néfertiti aux frises du Parthénon. A la tête de ce mouvement: l’Egypte, suivie du Guatemala,
du Nigeria, de la Syrie, de la Grèce, du Pérou et de la Libye.
Le buste de Néfertiti, grande épouse royale d’Akhenaton, découvert en 1912 par un archéologue allemand, est actuellement conservé au Neues Museum de Berlin. Il fait l’objet d’une demande de restitution par l’Egypte depuis les années 1930.
Réclamé depuis plusieurs années par l’Egypte à la France, le zodiaque de Dendérah était situé au plafond de l’une des chapelles consacrées aux cérémonies de la résurrection d’Osiris. Transporté en France en 1821, «avec l’autorisation du
pacha d’Egypte Méhémet-Ali», il est toujours conservé au musée du Louvre.

Pour voir la suite de l’article, allez sur http://directsoir.directmedia.fr/Pages-Presse/Archives-Telechargement.aspx et sur le lundi 19 avril 2010.

=>Cet article est en lien avec une publication que nous avons déjà réalisé sur les problèmes du retour des oeuvres dans leurs pays d’origine

Papyrus pouvant faire l'objet d'un transfert au Caire

De nouvelle pression de la part du Caire pour récupérer son patrimoine, Zahi Hawass, chef des Antiquités égyptiennes, a tapé du point sur la table le 7 avril dernier à l’occasion de l’ouverture de la « conférence pour la protection et la restitution du patrimoine culturel »  suite de l’article

Cette article est une nouvelle occasion de mettre en scène les humeurs du chefs des antiquitées Egyptienne. Si il expose la détermination de cette personne à récuperer les biens « appartenant » à l’Egypte il ‘expose pas la profondeur du problème.

En effet, l’article met en avant la détermination des musées égyptiens à récuperer les objets ayant été trouvé sur leurs sols. Il montre également comment l’Egypte à su rallier à sa cause d’autres pays dans le même cas.

Mais ces pays oublient souvent que les musées européens, aujourd’hui montré du doigt comme voleurs de biens culturels, sont à l’origine de la sauvegarde de nombreux artefacts. En effet, l’Egypte oublie bien trop facilement que quand les européens sont venus faire des recherches et des fouilles sur les Pharaons, les autorités n’avaient que faire de la culture que pouvait offrir leurs pays. Que serait devenus ces biens si ils n’avaient pas été transféré en Europe?? Aujourd’hui seeraient- ils toujours visibles aux yeux de tous? N’auraient-ils pas été détruits?? Ou bien racheté par des collectionneurs privés permettant le dévellopement des pieures de tombes….

Masque de Malinaltepec

Masque de Malinaltepec

Le masque de Malinaltepec fut découvert en 1921, dans une grotte de Malinaltepec, à l’est du Guerrero, situé à une centaine de kilomètre de Teotihucan d’où l’influence et le rattachement à cette civilisation. Teotihucan est considéré comme l’une des plus grande et des plus influente cité d’Amérique précolombienne.

Sa date de création est très vaste puisque faisant parti de la période du classique moyen celui-ci est daté entre 300 et 550 avant J-C. Sa composition est très riche, il a été taillé dans de la roche volcanique, puis recouvert de mosaïque turquoise, d’amazonite, obsidienne et de coquillage. Il mesure 21,6 * 20,7* 7,3 cm. Par ailleurs, un collier de 55 perles et un pendentif y est associé.Il est actuellement conservé au Musée National d’Anthropologie de Mexico.

couverture du catalogue exposition

couverture du catalogue exposition

Le Musée du Quai Branly à réalisé une exposition sur la « Cité des Dieux », Tehotihucan, qui a eu lieu du mardi 6 octobre 2009 au dimanche 24 janvier 2010. Pour cette occasion le musée à fait venir entre 350 et 400 pièces du Mexique, dont le masque de Malinaltepec, qui a également été choisit pour figurer en première de couverture du catalogue d’exposition.

 

http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/expositions-passees/teotihuacan.html : Voici l’adresse internet du musée pour toute information relative à l’exposition.

→ Pour plus d’information sur l’exposition vous pouvez aller visiter ces différents sites :

http://arts.fluctuat.net/diaporamas/teotihuacan-cite-des-dieux/Masques.html : Ce site consacre un diaporama sur les différentes pièces présentes lors de l’exposition.

http://www.connaissancedesarts.com/archeologie/diaporama/teotihuacan-cite-des-dieux-80039.php : Le magazine Connaissance des arts nous fait découvrir une sélection des œuvres présentées lors de l’exposition notamment le masque de Malinaltepec.

http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2009/10/02/03013-20091002DIMWWW00403-teotihuacan-la-cite-des-dieux.php : le Figaro consacre une page à l’exposition sur Teotihucan.

 

→ Pour des renseignements sur Teotihucan :

http://www.mexique-voyage.com/teotihuacan.htm : A travers le site nous partons à la découverte de la civilisation de Teotihucan, pour mieux comprendre le contexte dans lequel cet objet à été créé.

http://railaway.cff.ch/francais/art-culture/region-de-zurich/museum-rietberg-mexique/ : Ce site nous parle en quelques mots de l’exposition, résumé court et bref qui nous donne envi de découvrir cette civilisation.

La joconde exposé au Louvre

Après tant de fantasmes et d’interrogations concernant la portrait de Mona Lisa, il s’avèrerait que la Joconde a bel et bien existé si l’on en croit un manuscrit datant de 1503 découvert à la bibliothèque universitaire de Heideberg par son directeur Veit Probs.
Il s’agirait en effet de «Lisa Maria Gherardini, née le 15 juin 1479 via Sguazza, à Florence, troisième épouse du marchand de soie Francesco del Giocondo, de quatorze ans son aîné »

Cette découverte est fantastique car la seule source permettant jusqu’alors d’attribuer à la Joconde un caractère féminin était la première histoire de l’art écrite 50 ans plus tard par Giorgio Vasari ou il décrivait la joconde de mémoire sans l’avoir jamais vu de visu. (…)

L’identité de la Joconde est aussi énigmatique que l’arrivée de ce tableau en France.
En effet pour des raisons inconnus ce tableau ne fut jamais remis à del Giocondo, il suivit Vinci à la cour de France où François Ier l’acheta et le fit accroché à Amboise puis Fontainebleau. Ses successeurs conservèrent une passion pour ce tableau de Vinci et l’installèrent à Versailles jusqu’à ce qu’il ne retrouve définitivement les cimaises du Louvre.
La description de Vasari permit nombre d’interrogations et de fantasmes, On imagina toute sorte de choses quant à l’identité de la Joconde ; certains qu’il puisse s’agir d’Isabelle d’Aragon, de Caterina Sforza ou bien encore d’Isabelle d’Este. D’autres plus imaginatifs ont cru en un autoportrait travesti de l’auteur lui-même. Et certains n’ont pas hésité au fantasme d’y voir le compagnon de longue date de Léonard, Gian Giacomo de Caprotti, qu’il appelait «il Salai», affirmant à l’appui de leurs gloses que «Mona Lisa» n’était qu’une anagramme de «mon Salai».

Cela étant, si une énigme s’en va, une autre persiste à savoir ce qui se cache derrière ce sourire que résumait si bien l’écrivain allemand Kurt Tucholsky, qui à ce propos, s’était demandé si la Joconde «rit de nous, à cause de nous, malgré nous, avec nous, contre nous, ou alors quoi ?».

Pour en savoir plus : http://www.art-marche.com/article-15722160.html

Vous retrouverez le texte en entier sur ce site.  Puis pour d’autres infomations sur la Joconde, rendez-vous sur la page consacré sur la Joconde ou vous trouverez des sites consacrés à ce tableau ainsi que des pages relatant son histoire et l’importance de sa conservation

Le 6 mars 2007, l’accord officiel a été signé entre son Excellence Cheikh Sultan Bin tahnoon Al Nayan et le ministre français de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres pour la naissance du Louvre Abu Dhabi, qui ouvrira ses portes en 2012 sur l’île de Saadiyat. Sur les 24.000 m2, 6.000 m2 seront réservés aux expositions permanentes de beaux-arts, arts déco, avec une dominante pour la période classique. Plusieurs musée français apporteront leurs concours à ces expositions : musée du Quai Branly, centre Georges Pompidou, Musée d’Orsay. L’idée de l’architecte français à l’origine de cette création, Jean Nouvel (musée du quai Branly, Institut du monde arabe, Opéra d Lyon …) tient de l’improbable : la structure en dôme est conçue pour filtrer les rayons du soleil pour donner à l’ensemble un aspect d’oasis flottante !

Les thermes du contrat :

– Le Louvre d’Abou Dhabi sera un « musée universel (…) répondant aux critères de qualité et à l’ambition scientifique et muséographique du Musée du Louvre. »

– La marque Louvre est vendue pour 20 ans au musée d’art classique d’Abou Dhabi pour la somme de 400 millions d’euros. Tous les musées français sont concernés par ce contrat : ils sont tous susceptibles de prêter leurs œuvres au nouveau Louvre.

– Un revenu, pour les établissements de l’Hexagone, s’élevant à 190 millions d’euros. La France s’engage à organiser 4 expositions par an pendant 10 ans pour la somme de 195 millions d’euros.

– L’agence internationale des musées français sera financée par l’Émirat à hauteur de 164 millions, pour exporter son savoir faire et son expérience.

Il y a eu beaucoup de polémiques autour de la création de ce musée :

Le 13 décembre 2006, une tribune intitulée « Les musées ne sont pas à vendre » ouvre le feu. Elle est signée par Françoise Cachin, directrice honoraire des musées de France, Jean Clair, conservateur général honoraire et écrivain, et Roland Recht, professeur du Collège de France. Reprise par Didier Rykner, fondateur du site Internet « La tribune de l’Art », elle donne lieu à une pétition. Les défenseurs du projet rejettent cet esprit qu’ils considèrent comme « poussiéreux », rétorquant que les musées français organisent des expositions à l’étranger depuis toujours.

=> Le projet du Louvre d’Abu Dhabi illustre parfaitement le problème de la place des oeuvres au sein d’une collection.

  • Les œuvres doivent- elles rester au sein d’un musée unique ou faire sans cesse l’objet d’échange entre les institutions muséales???
  • Les œuvres d’art conservé au seins des musées peuvent être elles achetées?  (Le Louvre va recevoir des milliers d’euro en échange de se prêt à long terme…)
  • Quand est-il de la conservation des oeuvres? Les trajets répétitifs ne nuisent-il pas à leurs intégrités et à leurs pérénitées??? (le musée compte mettre en place un atelier de conservation-restauration)

Le musée commence peu à peu a constituer ses collections, avec notament la précense de trois oeuvres en provenance de la collection Yves Saint Laurent


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Pour en savoir plus:

*Le site du ministère de la culture*

Il donne l’ensemble des informations sur le déroulement politique de l’affaire du Louvre d’ Abu Dhabi. Pour les plus pointilleux l’ensemble des termes du contrat est en ligne, ai,si que les discours entre les différents membres des États concernés.

*La Série d’article publié par la journaliste Annick Colonna-Césari sur l’Express.fr *

La journaliste a suivit pendant trois ans les différentes étapes du déroulement du projet. Elle tente dans la pluspart des cas de donné un point de vue objectifs de la situations. Elle a également mené les interviews de Nathalie Obadia et Didier Ryckner

*Le blog d’amateurs d’art par  lunettes rouges*

Cet article résume l’évolution de la polémique autour du Louvre d’Abu Dhabi. Cependant, il résume la situation par son caractère économique, allant même jusqu’à dire que les conservateurs n’ont pas une totale légitimité à prendre part au débat. Si il rappel que la culture doit être accessible à tous, il compare les musées à des centres de loisirs et ne mentionne à aucun moment le problème de l’intégrité des œuvres prêtées

Abu Dhabi semble néamoins vouloir rassuré le monde sur l’attention porté aux oeuvres qui lui seront prêtées. En effet, comme nous l’explique U.S NEWS, l’ensemble de l’île va se tourner vers le monde de la culture avec le dévellopement d’autres projets muséales