Certaines acquisitions de nos musées se sont fait il y déjà plus d’un siècle. C’est notamment le cas d’institution tel que le Louvre dont les collection se sont développées dès le XVIIIème siècle sous Louis XVI. A cette époque, les appartements d’été d’ Anne d’Autriche servent déjà à l’exposition de sculpture antique.
Mais c’est le 15 mai 1826 que la section des antiquités égyptiennes est crée au Louvre. C’est le fondateur de l’ Égyptologie, M. Champollion qui prend en charge cette section alors qu’il avait déjà organisé le musée égyptien de Turin en 1824.
Il y a quelques mois, une longue polémique concernant certaines oeuvres de ce département à pris fin.
Cinqs fragments de fresques provenant de la tombe d’un dignitaire de la 18ème dynatsie égyptienne, était ainsi au coeur d’un débat sur la restitution des vestiges archéologiques de provenance égyptienne.
En effet, Zahi Hawass, le chef du service des antiquités égyptiennes en Egypte, mène une campagne depuis 2007 pour que les antiquités étant sorties d’Egypte reprennent place dans les collections de son Etat.
A l’époque des premiers fouilles, lorsque les archéologues étaient alors apparenté à des « antiquaires » de nombreuses artefacts sont sortis du territoire Egyptien pour venir enrichir les collections privés ainsi que celles des musées car il n’éxistaient pas encore de législation en matière d’archéologie. Si c’est transfert serait aujourd’hui impossible sans le consentement du pays dans lequel se déroule la fouille (qui est également autorisé ou non par les autorités politiques du pays où elles ont lieu), ils étaient très courant durant tous le XVIIIème et le début du XIX ème siècle.
RENCONTRE POLITIQUE POUR LA REMISE DES FRESQUES
Ce pause actuellement la question de savoir si à l’heure actuelle l’ensemble des musées doit ou non restitué des oeuvres renter dans leurs collections des années voir des siècle plutôt. Le cas est ici soulevé avec les fresques égyptiennes, mais le problème se pause également en Grèce, où l’Etat demande la restitution des frises du Parthénon au British Museum. ( Ce musée se voyant également réclamer la pierre de rosette par l’Egypte)
Au delà d’une question de déonthologie patrimoniale, on peut reconnaitre que cette question prend aujoud’hui une tournure d’avantage politique que culturel.
Ainsi, le 14décembre 2009, lors de la visite du président égyptien Hosni Moubarak à Paris, les fresques ont été officiellement et symboliquement rendu au Caire. La décision de rendre ces cinq fragments avait été prise le 9 octobre par le ministère français de la Culture, sur proposition du musée du Louvre et après avis de la Commission scientifique nationale des musées de France.
A long terme, le musée du Louvre se vera-t-il peu à peu emputer d’une partie de ces collections????